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  • : Le blog des Amis du Patrimoine Saint-Martinois
  • : Ce blog a pour but de mieux faire connaître les activités de l'association des Amis du Patrimoine Saint-Martinois. Il permet également de mieux connaître l'histoire de Saint-Martin-Boulogne
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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 08:30

Rue Isabelle NACRY

Isabelle Nacry est honorée à Saint-Martin-Boulogne, par un square et une école primaire. C’est la délibération du conseil municipal du …, qui attribue ce nom à ces deux entités  

 

Isabelle Nacry

Isabelle Marie Madeleine Delpierre naît à Boulogne-sur-Mer, rue du chemin vert, le 4 février 1913. Elle est la fille de Emile Jean Marc Auguste Delpierre (1892-?), marin, et de Isabelle Marguerite Bruchet (1894-?), ménagère.

 Les forces en présence ont conclu une trêve limitée pour l’évacuation des civils. Pour les habitants de Boulogne, Saint-Martin, Wimereux et Wimille, un nouvel exode commence avec des moyens de fortune. La halte  prévue à La Capelle, Conteville ou Pittefaux est de courte durée et il faut poursuivre le chemin vers BelleHoullefort ou Bellebrune, où des conditions d’accueil semblent prévues. Un certain nombre de réfugiés, y demeureront jusqu’au 22 septembre, terme de l’opération « Wellhit », après la prise de Wimereux. Malgré la disparition de leurs responsables, Marcel Caudevelle et Jean Legrand, les membres des groupes de F.F.I. de La Capelle, dirigé par Isabelle Nacry et Francis Delury, Raymond Gérard et Albert Mac-Kenna, poursuivront leur missions avec une rare efficacité au-delà de la prise de Boulogne (18 septembre) et jusqu'à la neutralisation de toute opposition allemande, et ce, malgré un déluge de fer et de feu, lancé par plus de trois cent vagues d’avions alliés. L’âpreté des combats oblige cependant, Isabelle Nacry, responsable de la zone, à faire replier les commandos sur le secteur du Wast. Toutefois, malgré ce recul, ils poursuivent leurs actions vers Rupembert et les vallées du Denacre et de la Haute-Cluse. Le groupe La Capelle-Le Wast, rejoint, le 13 septembre, celui de Baincthun. Ce dernier, par l’extrême qualité de ses relevés topographiques, apportera un appui important à la R.A.F. lors de son intervention sur le vaste secteur du Mont-Lambert.

Nacry Isabelle

Les officiers des armées canadiennes ne manqueront pas de mettre en exemple la remarquable organisation des F.F.I. du Boulonnais « ayant un sens insoupçonné de l’aide et du sacrifice ».  

Le lundi 8 novembre 1944, dans la caserne Schramn, à Arras, au cours de la prise d’armes, le général Deligne remet, à Isabelle Nacry la croix de guerre avec citation, " faisant preuve du plus grand courage, de sang froid raisonné et du plus pur patriotisme. Adoré de ses hommes, elle n’a cessé de commander ". Le 2 novembre 1945, Isabelle et François Nacry Divorcent. Toutefois, elle continue de porter le nom de son ex-mari.

Elle reçoit la légion d’honneur (date), la croix du combattant volontaire de la Résistance et la médaille d’or du dévouement national, chevalier du Mérite social.

Elle quitte la région pour se fixer à Cherbourg. Elle est, alors, administrateur de la Caisse d’Assurances Maladie de la Manche, de l’hôpital de Cherbourg, de Caisse de sécurité sociale de Saint-Lô et de la Caisse régionale maladie de Rouen.

Elle s’engage dans le syndicalisme. « possédant au plus haut degré, le sens du devoir et du service dû au public, elle est une militante dévouée, aux conseil précieux, objective et réfléchie et de décisions énergiques. Donnant toujours le meilleur d’elle-même, elle était dans la ligne chère au président Sauty :  Faites-le et ça se fera »[1]. Elle est membre de l’union départementale CFTC de la Manche, où elle occupait d’importantes fonctions. Elle est vice-présidente régionale CFTC Normandie.

Le 4 avril 1978, Isabelle s’éteint, à l’âge de 65 ans, au domicile de ses parents ( ? ), au 46, rue du chemin vert. Ses obsèques ont lieu à l’église Saint Patrick, le vendredi 7 avril 1978, emprunt de solennité, son cercueil est recouvert du drapeau tricolore, ce qui est assez rare pour une femme. Elle est inhumée au cimetière Saint-Pierre, dans le caveau de famille. De nombreuses personnalités assistent à la cérémonie, Albert Mac Kenna, Marcel Dandre, Alfred Emile, Georges Louf, les membres du groupe La Capelle, Jeannil Dumortier, député honoraire, maire de Saint-Martin-Boulogne, Henri Dérobert, correspondant de l’O.C.M., Pierre Fourmentin, Emile Popelier, anciens résistants et déportés, M. Potvein, président de la CFTC et représentant Jean Bernard, secrétaire national, Guy de Sainte-Maresville, secrétaire de l’union locale F.O.



[1] La Voix du Nord, 7 avril 1978.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 15:54

Dans le cadre du soixante-cinquième anniversaire de la libération des camps... de concentration et d'extermination nazis, Kaddour-Jean Derrar, maire de Condette, et les membres du conseil municipal organisent, en collaboration avec l'association culturelle des Amis du château et de son président, une exposition sur le nazisme.

 

 

Contact :

Médiathèque municipale de Condette "Les Sources"

1 rue de la Marne

62360 Condette 

Mlle Vasseur : 03.21.30.60.96

condette.bibliotheque@wanadoo.fr

Cette exposition, présentée par Gilbert Coquempot, officier de la Légion d'honneur, ancien déporté de la Résistance, rescapé du camp de concentration de Flossenbürg, a été judicieusement élaborée par la fondation « Pour la mémoire de la Résistance et de la Déportation ». Elle présente de nombreuses photos, des documents, des témoignages sur la montée du nazisme, l'ensemble des camps de concentration et d'extermination et sur le génocide des peuples juif et tzigane, ordonné par Hitler.

 

Du 17 avril au 3 mai, à la médiathèque de Condette. Entrée gratuite.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 15:11

Article de La Voix du Nord, 13 novembre 1964

 

Une tradition qui se perd dans la nuit des temps veut que le début de la campagne harenguière coïncidant avec la fête de la Saint-Martin, les marins-pêcheurs étaplois aillent l'honorer et lui demander une pêche abondante.

C'est pourquoi, hier matin, respectant cette tradition, un certain nombre de familles étaploises ont gagné l'église de Saint-Martin dont la tour carrée si caractéristique, domine l'agglomération boulonnaise et un panorama maritime qu'on aperçoit fort bien les jours de temps clair.

La messe de la marine étaploise a été célébrée à 11h30 par le R.P. de Vathaire, curé de la paroisse, qui prononça le sermon.

A l'issue de l'office religieux, quelques marins n'ont pas manqué à la coutume de tirer la cloche, afin que saint Martin ne les oublie pas et attire vers nos rivages ces légions de harengs qui, depuis le Moyen Age, constituent un gage de richesse pour les populations maritimes des ports du nord et de Normandie.

Ajoutons qu'une autre messe sera célébrée en l'église Saint-Martin, mardi prochain, à 10h30, aux intentions de la marine boulonnaise. Y sont spécialement invités, ainsi que les membres de leurs familles, armateurs et capitaines de pêche industrielle.

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 11:10

Bédouâtre, château, et ferme ancienne avec résidence seigneuriale dans un pavillon réservé, est appelé Bédewatre en 1392 dans le compte des aides de Jean de Berry. Jehan de Bédouatre est cité en 1480 dans le terrier d'Andres. On trouve dans les papiers de Dom Grenier la mention de Jacques Roussel, homme de fief du Sénéchal, qui portait le titre d'escuyer seigneur de Bédouatre en 1488.

Il y avait au château de Bédouatre une chapelle, en titre de bénéfice, sous l'invocation des Apôtres SS. jacques le Majeur et le Mineur, fondée par la demoiselle Jacqueline de Roussel, en 1676, avec un revenu annuel 150 livres, à la charge de deux messes par semaine, dont une tous les jours de dimanche et de fête.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 10:55

Bédouatre 1

Près de la route de Boulogne à La Capelle, sur la droite, s’étend dans un lit de verdure, Bédouâtre au fond d’un très beau vallon.

Du petit château, qui portait sur ses ancrages 1626, il ne reste rien. Celui-ci a été démoli en 1902. Il existe encore aujourd’hui la ferme ancienne. Cette demeure seigneuriale n’était pas sérieusement fortifiée, mais comme la plupart de nos manoirs du Boulonnais, elle était disposée pour résister à un coup de main. Pour cela, elle possédait un fossé et un pont accédant à la cour d’honneur. Le chanoine Haigneré nous dit qu’il y avait à Bédouâtre une chapelle, sous les invocations des saints Jacques la Majeur et Jacques le Mineur, fondée par la demoiselle Jacqueline de Roussel, en 1670.

Il reste la ferme, formant une première enceinte. Au milieu du corps de logis, s’élève une tour rectangulaire en grès. Au rez-de-chaussée, un arc en plein centre occupe toute la largueur de la tour : c’est l’ancienne porte d’entrée de la basse-cour, aujourd’hui aveuglée. Au-dessus, la fenêtre carrée à moulures ; plus haut, fenêtre centrée avec archivolte en accolade et acrotère, et tablette d’appui reposant sur deux corbeaux.

La face de cette tour donnant sur la pâture (c’est celle que l’on voit le mieux en venant de Saint-Martin), porte au claveau de la grande arcade, un écusson à une face chargée de la date 1656. La fenêtre du premier étage est rectangulaire, à meneau horizontal de pierre et trois barres de fer verticales. Au deuxième étage, deux petites fenêtres en anse de panier accolées sous une archivolte unique, en accolade. A la clef, l’écu aux trois boules du comte de Boulogne, sensées représenter chacune une hauteur du Boulonnais : les monts de Pihen, Herquelingues et Quéhen.

Sur le côté droit, on peut voir la tourelle carrée de l’escalier, accolée à la tour et éclairée sur une face par deux archères, et sur l’autre par une seule. Ces archères sont percées dans une seule pierre ; leur fente comporte deux élargissements horizontaux, en haut et en bas, et un troisième, circulaire, au milieu.

En somme, ce pavillon rectangulaire ressemble fort à celui du manoir de Beaurepaire-lez-Lille, en Artois, décrit par M. de Loisne dans les Mémoires de la Commission (Tome II Page 5)

 

Bédouatre 5

Un peu d’histoire...

Si l’on remonte à la fin du XIIIe siècle, il est fait mention, dans le terrier de Beaulieu (1286), du Seigneur Gilles de Biedwater. En 1392, la ferme seigneuriale est appelée Bedewatre dans les comptes des aides de Berry. Au XVème siècle, J. Scotté cite un certain Laurent Barrau, escuyer, seigneur de Bede-watre. Ernoult Marsot, escuier, seigneur de Bédouâtre est repris également (Notes Jean Le Cat d’après les Archives de M. du Soulier), puis Jehan Marsot, escuyer, seigneur de Bedewatre, Questinghen (1458), cité par Deseille.

A partir de 1460, s’installe, pour trois siècles la famille de Roussel : Robert Roussel, châtelain de Boulogne (1460), Jacques Roussel, escuyer seigneur de Bédouâtre et Wirwigne (1488), Jehan Roussel, seigneur de Bédouâtre en 1505 et 1516, Claude Roussel, demoiselle de Marcqués et de Bédouâtre en 1524... Bédouâtre était tenu en deux fiefs et les Roussel paraissent n’en avoir possédé qu’un, car on trouve Jean de Bournonville, Baron de Baincthun, seigneur de Bédouâtre, vers 1520, dont hérita Jeanne, sa sœur, femme de François Hodicq, chevalier seigneur de Courteville. Jeanne de Hodicq, dame de Bédouâtre, épousa en 1551 Oudart Roussel, escuyer, seigneur de la Cauchie, réunissant entre ses mains la totalité des terres de Bédouâtre (cf. E. de Rosny).

En 1757, Bédouâtre passa des Roussel aux Tutil de Guémy (une dispense de bans est faite en février 1757 entre sieur Tutil de Guémy et demoiselle Roussel de Bédouâtre. Le domaine fut vendu par Mme Edmond Connely, née Caroline Tutil de Guémy, à Charles Louis Désiré Abot de Bazinghen, le 11 novembre 1843 ; et revendue par M. et Mlle Le Guern, enfants de Marie Theudosie Emilie Abot de Bazinghen, dernière du nom, à M. et Mme Robert de Rosny, le 9 juin 1900.

 

Bédouatre 4

 

Sources :

Haigneré (Abbé), Dictionnaire historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, Arrondissement de Boulogne, Tome II, article Bédouâtre.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 08:30

Le mercredi 14 avril 2010, le général Bernard Dickes, Président de la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur, animera une conférence illustrée sur les évènements de décembre 1989 en Roumanie, à la Bibliothèque Municipale de Boulogne-sur-Mer :

 

Mercredi 14 avril 2010

à 18 h 30

Salle Cassar

sur le thème

 

22 Décembre 1989,

Libertate ou la naissance de la démocratie en Roumanie

(Conférence avec vidéoprojection)

 

Le 17 décembre 1989, les médias occidentaux relaient des nouvelles venues de Hongrie et annonçant qu’une révolte à Timisoara a été réprimée dans le sang. On parle alors de plusieurs milliers de morts. Cette révolte s’étend le 21 décembre à Bucarest et au reste du pays. Le 22 vers midi, Nicolae Ceaucescu, Premier Secrétaire du parti communiste roumain et président de la République socialiste de Roumanie tente de prendre la fuite en hélicoptère. Il est trahi par son pilote, arrêté puis jugé de manière sommaire. Les circonstances de sa mort sont encore mal élucidées. Simultanément, à Bucarest, un Front de salut national puis un gouvernement provisoire sont mis en place. Ce sera par la suite un lent cheminement vers la démocratie.

Le conférencier, qui fut avec sa famille l’un des rares témoins français d’une révolte aux aspects de révolution de palais, tentera de faire le point sur des évènements qui sont à l’origine de la naissance d’une nouvelle démocratie même si certains le contestent encore à nos jours.

* La quasi-totalité des photos présentées sont originales et ont été prises par le conférencier lui-même.  

 

Bibliothèque des Annonciades

18 Place de la Résistance

62200 Boulogne-sur-Mer

Tel : 03 21 87 73 21

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 15:59

Lesage Invitation 1

Lesage Invitation 2

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 09:10
L'association Mémoire d'Opale tiendra une permanence samedi 10 avril 2010, de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 en la salle de l'Abbé Delattre à Etaples, sur le port.
En vue d'un article qui paraîtra dans la prochaine revue annuelle, l'association est à la recherches de témoignages et documents (photographies, etc.) concernant les Etaplois, marins et terriens, qui ont vécu l'évacuation vers la Normandie ou la Bretagne (et ailleurs), durant la Seconde Guerre Mondiale.
L'association est également toujours preneur d'informations et de documents sur Etaples et les environs, et notamment sur les familles BIGOT, dont le travail de recherche se poursuit.  Ils seront numérisés sur place et rendus à leurs propriétaires.

Contact : Mémoire d'Opale
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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:18

Isabelle Clauzel, Présidente du Cercle d'Etudes en Pays Boulonnais et membre des Amis du Patrimoine Saint-Martinois, animera une conférence sur le thème "Vivre au Portel-lès-Boulogne au Moyen-Age", le vendredi 9 avril à 18h, à la médiathèque du Portel.

invitation le portel 2010

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 15:12

rene-lesageRené Lesage animera une conférence le mercredi 14 avril à 18h30, salle Germaine Dumortier à Saint-Martin-Boulogne. Cette conférence retracera la Résistance dans le Boulonnais durant la Seconde Guerre mondiale. A cette occasion, René Lesage nous rapellera l'action des grands noms de la résisatnce boulonnaise : Henri Henneguelle, Jeannil Dumortier, Roger Thierry, Roger Lejosne, Gaston Demilly, Isabelle Nacry...


 

14 avril

 

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