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  • : Le blog des Amis du Patrimoine Saint-Martinois
  • : Ce blog a pour but de mieux faire connaître les activités de l'association des Amis du Patrimoine Saint-Martinois. Il permet également de mieux connaître l'histoire de Saint-Martin-Boulogne
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 15:23

Louis Joseph Florent David est né à Selles le 16 janvier 1879 (Pas-de-Calais). Il est le fils de Victor David et Marie Tavernier.
Il est l'époux de Clémence Louisa Fournier. Il exerce la profession de maraîcher cultivateur à Ostrohove. Il participe à la Grande Guerre.
Louis David entre au conseil municipal de Saint-Martin-Boulogne en 1919. Il devient adjoint spécial pour le hameau d'Ostrohove en mai 1925. Il occupe cette fonction jusqu'en 1947, date à laquelle lui succède Léon Juillien. Il reste toutefois conseiller municipal de 1947 à sa mort. Louis David est membre du Comité Local de Libération de Saint-Martin-Boulogne, repris en tant qu'ancien conseiller municipal.
Il est décédé le 25 mai 1951 à son domicile, Villa des Rochers, rue de l'Orme, à Saint-Martin-Boulogne.
Une rue d'Ostrohove porte aujourd'hui son nom.

Louis David (vers 1930), photo confiée par sa petite-fille Mme Sylviane David, épouse Condette.

Louis David (au premier rang à gauche)
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 10:10

La Croix Abot
A proximité de l’intersection des routes de Desvres et de la Croix Abot, se trouvait une croix de pierre, nommée « la croix Abot ».

Selon la tradition populaire, à cet endroit deux frères se seraient battus mortellement en duel pour une femme vers 1669.

Pour certains, cette croix aurait été érigée comme monument de piété, le 14 septembre 1664, par Jean Abot (1619-1677), à l’intersection des deux chemins, en remplacement d’une autre croix appelée « la croix Mortaine »[1]. Ce nom pourrait provenir du patois local « mortain » qui est une ruche dont toutes les abeilles sont mortes[2].

Jean Abot, originaire d’Alençon avait acheté, en 1665, une terre à proximité de ce carrefour et y avait fait construire une petite maison de campagne qui fut baptisée la « Cocherie » ou « Caucherie ».

 

La croix surplombait un socle de maçonnerie.


La croix Abot a été détruite durant la Révolution française. En 1822, Monsieur Abot de Bazinghen demande l’autorisation de la rétablir.

M. Abot de Bazinghen fait rétablir cette croix et fait apposer une plaque de stinkal encastrée dans la maçonnerie portant l’inscription :

 

« …N 1669 JEAN ABOT

…T PLANTER CETTE CROIX

…N 1822 C.L.D. ABOT

BAZINGHEN LA

FIT RETABLIR »

 

Aujourd’hui, il s’agit d’un lieu-dit et une rue porte son nom (rue qui la route de Desvres conduit à Ostrohove).

Après les travaux de construction de l’autoroute A 16, cette croix fut déplacée. De ce fait, elle fut « démontée » et déposée au domaine de la Caucherie où le maître des lieux M. François de Rosny la garde précieusement.



[1] Pierre-André Wimet, « La Croix Abot », Vivre à Saint-Martin-Boulogne, Bulletin d’information municipale, n° 1, octobre 1983

[2] Idem

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 15:05

Il est parfois frustrant de ne pouvoir mettre un visage sur nos listes de noms que constituent nos arbres généalogiques. Internet est à ce sujet un outils très intéressant, il permet de mettre en relation des "cousins" éloignés, qui possèdent parfois des informations sur des ancêtres communs.
Un correspondant nous a fait parvenir une photo d'un de ses ancêtres. Si ce M. Dubois a eu une descendance importante, peut-être qu'un de nos lecteurs sera ravi de mettre un nom sur un visage.
Il s'agit de François Théodore Dubois (1829, Boulogne-sur-Mer - 1908, idem) qui fut témoin au mariage de sa petite-nièce par alliance le 12 août 1907 à Saint-Martin (mariage Henri Mercier - Marie Félicie Pruvost, le 12 août 1907). Il s'agit probablement d'une photographie prise vers la fin des années 1880.

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 08:47

L'assemblée générale des Amis du Patrimoine Saint-Martinois se tiendra mercredi 28 janvier 2009, à 18h30, au foyer communal Germaine Dumortier, rue de La Colonne.

Ordre du jour :
- Rapport moral de la Présidente
- Rapport moral du Trésorier
- Perspectives pour 2009
- Renouvellement du tiers sortant
- Questions diverses

Le verre de l'amitié clôturera cette manifestation.

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 21:25

Le château de la Caucherie
(D'après un texte distribué à l'occasion des Journées du Patrimoine par M. François de Rosny)
Jean Abot (1619-1677) fit bâtir ici une petite maison, son fils Jacques (1654-1716) eut de multiples fonctions, avocat au Parlement de Paris, Procureur du Roi des Eaux et Forêts de Boulogne, Subdélégué de l'intendance, Inspecteur des troupes boulonnaises. Il connut Le Nostre, fit commencer le château et exécuter les jardins dont les travaux débutèrent en 1705 par la construction des remparts et l'apport considérable des terres pour obtenir une surface plane.
Une note de ce Jacques porte :
" J'ai calculé tout ce qui a été payé afin de pouvoir exécuter une partie des plans qui m'avaient été fournis par Le Nostre dont j'avais fait la connaissance pendant le voyage que je fis en 1698 avec le Père Gens ; j'avais trouvé dans Le Nostre un homme de grande vivacité d'esprit et d'un goût infini pour les arts en général et particulièrement pour la peinture et le dessin. Ce vénérable vieillard m'avait même promis de venir visiter dans ma nouvelle résidence si son grand âge et les infirmités qui en sont inséparables le lui permettaient."
Gabriel Abot de Bazinghen, arrière petit neveu de Jacques et propriétaire de la Caucherie, nous donne des détails sur ces jardins en 1784.
" L'allée du milieu est terminée par un bassin muré et pavé, il y a dans le milieu un jet d'eau des plus forts et des plus hauts. Depuis la terrasse jusqu'au bassin sont deux grands parterres en broderie, de grandes allées en promenade et depuis le bassin jusqu'au bout règne une terrasse d'où l'on descend dans un jardin potager, il s'y trouve deux caveaux et un plus petit qui est en face d'une voûte qui sert de passage pour aller au grand potager". Les propriétaires eurent toujours beaucoup de difficultés à maintenir le niveau de l'eau dans le bassin. En 1784, Gabriel Abot note :
" M'étant aperçu plusieurs fois que le bassin perdait l'eau et craignant que les carpes que j'y avais mises n'eussent péri, je le fis mettre à sec et nettoyer entièrement, nous le trouvâmes garni en entier de pavés de pierres paltes assises sur un lit de glaise, je les fis couvrir de cendrées ".

En 1900, M. Robert de Rosny, pour se rapprocher de ses frères acheta la Caucherie, entreprit la restauration des jardins, retraça ceux du fond qui étaient à l'abandon et commenda vers 1930 aux marbreries de Marquise les deux obélisques ornées du symbole du Roi-Soleil pour remplacer deux petites tours en ruine qui, selon Gabriel Abot, avaient une forme pyramidale, il construisit le mur qui longe la route. Son fils, Jean, s'appliqua à embellir l'ensemble quand vint la guerre en 1939, l'exode, le pillage, l'occupation allemande par les troupes de passage puis l'état-major du Général Heim.
Le château et les jardins souffrirent beaucoup des intenses bombardements aériens de la libération. Un énorme entonnoir perça la moitié du bassin et disloque le reste. Une dizaine de familles sans toit vint s'abriter ici, les parterres se transformèrent en jardins ouvriers croisés par les fils à faire sécher le linge.
Le propriétaire actuel, M. François de Rosny, fils du précédent, s'installa en 1950 à la Caucherie, avec sa jeune épouse. Ils entreprirent dès la refection du château très sinistré, la reconstruction de l'essentiel des lignes de ces jardins qui, même dans leur simplicité, restent de précieux témoins d'une grande époque.


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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 09:06

En ce début d'année, Les Amis du Patrimoine Saint-Martinois ont reçu un certain nombre de cartes de voeux. Nous avons choisi d'en diffuser quelques unes. La première, celle d'Alain Oguer, maire de Saint-Martin-Boulogne et conseiller général, qui a choisi de rendre hommage à notre ami Edmond Fauquez. Edmond Fauquez a été conseiller municipal de 1984 à 2001, et adjoint au maire.
La seconde carte celle de Christian Baly, Premier adjoint de la Ville de Saint-Martin-Boulogne, qui a choisi nous fait prendre de l'altitude, grâce à une vue aérienne du centre de la commune (Photo d'Olivier Prudhomme, un ami des Amis du Patrimoine Saint-Martinois et Président du Club Photo de Saint-Martin-Boulogne, www.olivierprudhomme.com).
Les membres des Amis du Patrimoine sont également invités à la cérémonie des voeux à la population qui se déroulera le dimanche 11 janvier 2009 à 11h00, salle du 2e étage de la mairie.





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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 15:09

Nous vous invitons à visiter le site de l'Association de Sauvegarde du Fort de l'Heurt : http://fortdelheurt.googlepages.com/

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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 10:46


A l'aube de cette nouvelle année, les Amis du Patrimoine Saint-Martinois vous présentent leurs voeux de santé et de bonheur, pour vous et pour vos proches.
Que 2009 soit une grande année pour toutes vos recherches historiques et généalogiques.

Vous pourrez continuer à suivre l'actualité des Amis du Patrimoine Saint-Martinois sur :
http://lesamisdupatrimoinesaint-martinois.over-blog.com

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 15:42

Alphonse Charles Triquet est né le 8 février 1896 à Saint-Martin-Boulogne. Il est le fils de Louis Auguste Alphonse Triquet (employé du Chemin de Fer du Nord, demeurant Impasse Belle Vue, Route de Saint-Omer à Saint-Martin-Boulogne) et de Suzanne Rostier.
Pendant la Grande Guerre, il est Caporal au 9e Bataillon de Chasseurs à pieds (n° de matricule au Corps 5961 et 2641 au recrutement de Saint-Omer, classe 1916). Il est mort pour la France le 4 mai 1917 à Berry-au-Bac, cote 108, Chemin des Dames, signalé comme "Pertes"
Il est décoré de la Médaille Militaire de la Croix de Guerre.


Alphonse Triquet, oncle de Geneviève Triquet


Alphonse Triquet en haut à droite.

Souvenir du Camp de la Courtine 28 juin 1915.




Sources :
Photos de Geneviève Dupont-Sergent

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 14:39

Le conseil municipal de 1984

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